Le 14 décembre dernier, le cyclone Chido a ravagé ce territoire français, au lendemain de l’arrivée de François Bayrou à Matignon.
Après les travaux engagés par l’exécutif précédent, avec notamment une task force réunie quotidiennement pour faire le point avec les acteurs nationaux et locaux (réseaux consulaires, différents ministères, organisations patronales et partenaires sociaux…) le nouveau gouvernement poursuit sa mobilisation avec le plan « Mayotte debout » et le projet de loi sur la reconstruction de Mayotte, présenté en Conseil des ministres le 8 janvier dernier et actuellement en examen en commission à l’Assemblée nationale.
La CPME se réjouit d’y trouver des mesures d’aides exceptionnelles, telles que la mise en place d’une zone franche globale en exemptant de taxes les entreprises pour les 5 ans à venir, ou encore les dispositifs particuliers prévus pour l’activité partielle.
La Confédération a cependant appelé l’attention des parlementaires mahoraises, dont la rapporteure du texte, sur certains points de vigilance :
La CPME suit avec attention les débats qui se tiennent actuellement au Parlement, en lien avec le président de la CPME Mayotte, Bourahima Ali Ousseni et Dominique Vienne, membre du Comex en charge des CPME océaniques.
Dans un contexte particulièrement difficile, et en partenariat avec l’URSSAF (caisse nationale) ainsi que la caisse de Sécurité sociale de Mayotte, le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) met en place des mesures d’urgence à destination des travailleurs indépendants de Mayotte.
Une aide financière sera versée automatiquement et directement par virement bancaire sans qu’une demande formelle de l’assuré ne soit nécessaire d’un montant de :
Les versements seront effectués par la Caisse de Sécurité sociale de Mayotte à partir du 20 janvier 2025.