La semaine dernière, la Francophonie a été mise à l’honneur par la CPME. Tout d’abord, Jean Lou Blachier, secrétaire confédéral de la CPME a présenté devant le Conseil économique social et environnemental (CESE) son avis sur la Francophonie économique, qui a été adopté à une très large majorité. Et le jeudi 27 juin, le Groupement du Patronat Francophone (GPF) organise à la cité de la Francophonie un événement rassemblant les représentants des entreprises et de la Francophonie au cours duquel plusieurs représentants de la CPME, dont le président Asselin, sont intervenus.
Au-delà de son rayonnement culturel, l’espace francophone dispose d’un potentiel économique immense grâce à de nombreux atouts comme le dynamisme démographique et économique de la zone (taux de croissance moyen de 7 %), les potentialités offertes par le numérique, la croissance des échanges dans la zone ou encore les atouts de sa jeunesse. L’usage d’une langue commune (5e langue officielle la plus parlée au monde), de normes juridiques proches (droit continental) favorisent l’essor de l’activité économique francophone.
Si les atouts sont multiples, les défis à relever demeurent importants comme la concurrence avec d’autres langues, l’attrait pour le Commonwealth. L’espace francophone, morcelé, fait face à des situations économiques, sociales, environnementales et politiques très diverses et à un contexte géopolitique actuel complexe pour la Francophonie, notamment en Afrique. A la fois l’avis du CESE et le Forum International des Entreprises Francophones avaient pour objet de mettre en avant les opportunités de la francophonie et les mesures qui pourraient la renforcer.