Pour rappel, le Roquelaure de la biodiversité a été lancé par l’ancienne secrétaire d’Etat à la biodiversité, Sarah El Haïry, afin de mieux impliquer les entreprises sur ce sujet. En effet, chacune a un impact plus ou moins important sur celle-ci. De ce fait, 8 groupes de travail ont été créés début janvier regroupant divers secteurs (textile, cosmétiques, bâtiment/construction, agroalimentaire, énergie, matériaux) dont deux GT transversaux sur la gouvernance et le financement, afin d’aboutir à une série de recommandations pour intégrer au mieux les enjeux biodiversité au sein des entreprises.

Les différents groupes de travail ont finalisé leurs travaux en février, regroupant au total plus de 200 entreprises (le gouvernement vise un objectif de 5000 entreprises impliquées d’ici 2030).

Ainsi, mardi 21 mai, Hervé Berville a convié les organisations et les entreprises participantes à la restitution des recommandations qu’elles ont formulées. Au total, 150 propositions relatives aux bonnes pratiques d’entreprise, aux actions collectives, et aux demandes adressées aux pouvoirs publics ont été formulées. Ces propositions devraient être mises en consultation prochainement jusqu’à la fin du mois de juin.

En ce qui concerne les prochaines étapes, le groupe de travail financement va réfléchir à la question des moyens financiers à engager afin de mieux protéger la biodiversité (origine du financement, mise en oeuvre…).

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